L’histoire des deux maisons

Jordan l’écoutait, encouragé par la clarté des propos de Kyler, mais lorsqu’il lui a posé des questions sur la vie après la mort, le ton de Kyler a soudainement changé. « Je pense que si nous faisons assez de bonnes choses, nous irons au paradis. Mais si nous n’en faisons pas assez, nous irons en enfer. » Le fondement solide et confiant de ses paroles a commencé à vaciller. Il a ajouté : « Je dois faire plus de bonnes actions que de mauvaises, et peut-être qu’après cela, Jésus m’acceptera au paradis. »

Ce qui semblait au premier abord être une maison construite sur le roc reposait en réalité sur du sable, recouvert d’incertitude et de peur. Jordan proposa de partager une bonne nouvelle qui pourrait éclairer le jeune homme. Et Kyler se pencha vers lui.

Jordan sortit une revue Chispa (Étincelle) de son sac. Ensemble, ils lurent les vérités qui s’y trouvaient, numérotées de un à six, chacune fondée sur les Écritures. Kyler était d’accord avec ce qu’il voyait. Puis vint Jean 3.16 : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. »

Kyler lut le verset à voix haute, calmement. Lorsque Jordan lui demanda ce qu’il en pensait, le garçon admit qu’il n’y avait jamais pensé de cette manière. Ils continuèrent à lire ensemble jusqu’à la dernière page de la revue, découvrant que Dieu nous aime, que nous sommes tous pécheurs et qu’il a un plan pour nous sauver. Jordan expliqua : « Si tu as fait 99 % de mal et 1 % de bien, Jésus peut quand même te pardonner. Et si tu as fait 99 % de bien et 1 % de mal, mais que tu ne reçois pas son pardon, tu restes condamné. »

Kyler resta silencieux, comme s’il réfléchissait profondément. Les pièces du puzzle commençaient à s’assembler. Là, à côté de son nouvel ami Jordan, Kyler reçut l’invitation à connaître Jésus d’une manière plus complète et plus authentique, et il a dit oui. Ce jour-là, il a prié, non pas pour gagner l’amour de Dieu, mais pour s’y reposer. Pas pour construire son propre chemin vers le ciel, mais pour se tenir sur le Rocher qui avait déjà fait sa place dans sa vie.

Avant de partir, Jordan l’a encouragé à trouver une église qui enseigne le véritable Évangile, en lui indiquant l’adresse d’une église partenaire locale imprimée au dos de la revue Chispa. Kyler a alors pris la revue et y a inscrit son nom, comme pour marquer une vérité qui lui semblait désormais sienne.

Et puis, juste une minute plus tard, sa mère s’est garée à côté du parc. Cela semblait avoir été planifié. Comme si l’Architecte de la grâce avait dessiné le plan de ce moment bien avant que Jordan ne s’assoie sur ce banc au Pérou.

C’est pour cela que nous allons.

Parce qu’il y en a beaucoup d’autres comme Kyler – des gens qui semblent ancrés dans la foi, dans les enseignements de Christ, mais qui se tiennent tranquillement sur du sable. Ils connaissent le nom de Jésus, mais pas la plénitude de son don gratuit. Ils parlent du salut, mais portent le poids de devoir le mériter.

Les voyages GO sont bien plus que de simples voyages. Ce sont des rendez-vous divins. Ce sont des conversations comme celle-ci, des conversations qui changent l’éternité et des moments où quelqu’un finit par s’appuyer pleinement sur le Rocher solide : Jésus.

Si vous n’avez jamais participé à l’un de ces voyages, l’invitation est toujours ouverte. Et si vous y êtes déjà allé, allons-y ensemble, encore une fois. Parce qu’il y a plus d’histoires comme celle de Kyler qui attendent d’être écrites.

« Quand des montagnes de doutes m’encerclent de tous côtés,

Et que des vagues d’affliction déferlent comme une marée;

Quand je cherche en vain une nouvelle voie à emprunter,

Oh, conduis-moi au Rocher qui est plus haut que moi. »

« Conduis-moi au Rocher », Erastus Johnson, 1871.